Le Piano en plein corps
est un joli hommage à la pianiste Brigitte Engerer, publié par Rue89 ; un extrait de Poulenc et un autre de Chostakovitch sont offerts en prime.
WebOL profite du clavier pour faire écho à un passage à la salle Pleyel, élégamment et acoustiquement restaurée, à la faveur d’un déplacement professionnel à Paris. Les plus curieux d’entre les lecteurs lui demanderont ce que les oreilles y sont allées chercher. Des sensations nouvelles leur répondrait-il : Pierre Boulez dirigeant l’Ensemble Modern dans Amériques d’Edgar Vasère, superbe, dans une création d’Enno Poppe, magnifique, dans une autre création de Mathias Pintscher, intéressante, et dans quelques pièces Notations, délicatement réussies, de sa propre composition ; la troisième création, celle de Mark Andre, est apparue vraiment très académique à son ouïe.
Au plaisir des mots pour dire celui des notes :
« ..music heard so deeply
That is not heard at all, yet you
are the music
While the music lasts »
T. S. Eliot