Europeana

Il faudrait l’écrire dans toutes les langues de l’Europe, ou peu s’en faut.

Le projet de numérisation des fonds européens est de nouveau ouvert aux mulots, trackpads, écrans de toute taille parfois tactiles (après un plantage loufoque pour ne pas dire ridicule) : il s’agit de la mise en valeur du patrimoine de musées et galeries, de centres d’archives, de bibliothèques et de collections audiovisuelles ; plus opérationnellement, la mise en commun des efforts de numérisation à l’échelle européenne à l’instar de Gallica, de l’INA ou encore de la Cité de la Musique en France.

Il serait illusoire de croire que la numérisation est une dématérialisation : c’est affaire de serveurs, d’onduleurs, de cables, d’interfaces, de procédures de mises à jour des versions et des formats, de pare-feux et d’anti-virus contre des microbes sournois, etc. Comme l’indiquait le directeur de la Bibliothèque nationale de France, Bruno Racine, la conservation numérique est d’un coût comparable à celui des archives dites traditionnelles. L’on pourrait parler de la matérialité de la virtualité (@WebOL).

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