Ce 22 novembre avec Henry Purcell, rien de moins cette année, peu de choses plus lumineuses que ces paroles si fabuleusement mises en musique :
« Hail! Bright Cecilia, Hail! fill ev’ry Heart!
With Love of thee and thy Celestial Art;
That thine and Musick’s Sacred Love
May make the British Forest prove
As Famous as Dodona’s Vocal Grove.
The Airy Violin
And lofty Viol quit the Field;
In vain they tune their speaking Strings
To court the cruel Fair, or praise Victorious Kings.
Whilst all thy consecrated Lays
Are to more noble Uses bent;
And every grateful Note to Heav’n repays
The Melody it lent.
(…)«
S’endormir avec cet air-ci et se réveiller avec le même swing persistant dans le crâne, rien qui ne soit plus moderne que cette partition du XVIIe siècle que l’interprétation de Marc Minkowski et consorts magnifie. Grâce aux images, l’on voit combien la musique est aussi affaire physique (respiration, regard, balancement, sourire) :
Pas une ride depuis 18 siècles, depuis 1 année, Cécile l’ensorcelante.
(Merci ML&WS).