Écrire sans faute est affaire de conventions, d’habitudes plus que d’exceptions écrit fort à propos « Seve« chez Rue89. Qu’ici soit affirmé l’intérêt de la langue correcte, qui n’exclut pas les licences littéraires parfois, plus dans la construction que dans la graphie, ni même les coquilles. Certains disent que l’orthographe est une politesse pour le lecteur, en tout cas elle lui facilite la compréhension (exemple : l’excellente règle de l’accord du participe passé avec le complément d’objet direct placé avant lorsqu’il est conjugué avec l’auxiliaire avoir ; elle aide parfois à la compréhension – Ah ce sourire d’Alice que Luc a capté dans la boite à photons est différent de Ah la joie de son frère que Luc a emportée vers l’Austral, lui même différent de Ah la joie de son frère que Luc a emmené vers l’Austral).
La langue est chose vivante, ce qui ne veut pas dire qu’elle souffre de n’importe quelle distorsion. Le blog des correcteurs du Monde, Langue sauce piquante, est d’une lecture passionnante à ce sujet qui parle autant de sens que de forme.
Et de papier, ne jamais oublier le Manuel du Bon Usage de Grévisse : le site officiel avec cet accroche « Vous avez une belle langue, servez-vous-en !« , article du NouvelObs (2007), etc.-à suivre.
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– TypoGrapho pour rappeler que « Typography is what language looks like » (Ellen Lupton).