Il n’y a que les mots pour donner à voir la peinture sans les yeux, et sans le regard d’une peintre qui deviendrait aveugle. Emmelene Landon a écrit un roman des plus originaux au titre de La Tache aveugle (Actes Sud). En est-ce vraiment un, sans la linéarité du récit, dans lequel la langue de prime abord un peu hachée emporte sans retour le lecteur ?
Il y a comme ce Luc qui cherche à photographier la musique ; l’écriture des mots voudrait le faire sentir.