Camellia sinensis

Le thé est une caresse intérieure, comme un voyage silencieux qui peut s’accompagner d’une belle respiration, d’une lecture tout aussi intérieure ou de la seule contemplation. Le calme en somme est son meilleur cadre, le reste est décoratif autour de quelques feuilles graciles et d’une belle eau.

Préparer puis boire (et en voir la couleur) sont premiers. Puis l’on veut en savoir plus. Lu-Shan reconstruit sa maison en ligne (ex-Cha-Yuan) ; Mariage Frères, l’ainé, offre depuis plusieurs siècles une sélection particulièrement riche et cosmopolite.

Le thé répond à des points d’interrogation par la sérénité, et propose des points d’émerveillement en guise d’accompagnement ; s’il en fallait un, cette belle respiration qui n’est pas uniquement affaire d’oreilles ou d’yeux, cette lecture intérieure, qui ne soit pas pléonasme.

Mais T. S. Eliot acceptera-t’il le changement de « musique » en « thé » ?

..tea drunk so deeply
That is not drunk at all, yet you
are the tea
While the tea lasts

En termes brefs, avec une citation en abîme,

Le thé a un son, qui frétille d’eau et d’air dans des feuilles dehors et dedans quand le cadre est choisi.

& :
Lu Shan, l’art du thé de la Montagne verte (Grenoble-entre-Belledonne-Vercors-et-Chartreuse, FR).
Mots en thé  –  Haie de thé | Son wulong | L’onde du temps (ecritOL).

EDIT – Première édition en 2009/11, seconde en 2012/01, troisième en 2013/03.

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