François Bon publiait en 2011 son Après le livre, où les dimensions physiques et historiques de la lecture et de l’écriture étaient décrites, soulignant l’idée évidente mais peu courante que l’écriture-lecture est depuis toujours de l’ordre de la technique, ou technologie selon le terme actuel. Deux billets, de février 2013, décrivent l’aventure en chemin, où le post-livre ne se cantonne pas au multimédia son-image mais participe au maillage de la toile (web, évidemment) :
– 1 – Industrialisation du livre numérique.
– 2 – En route pour la web-edition.
Mais vous allez le constater tout bientôt : le web, mis à l’arrière de l’édition numérique, revient par l’édition numérique. Nous proposerons des objets éditoriaux beaux et complexes, qui pourront se lire sur toutes les tablettes et ordis, mais justement, dans ce cas, parce que nous proposerons chez nos libraires revendeurs – tous –, un epub aux fonctionnalités simplifiées, accueillant des ressources complémentaires sur l’auteur et sa démarche, mais proposant principalement un lien d’accès web à un site d’accès restraint, où l’univers de cet objet éditorial se déploiera sans limites.
Plus opérationnellement, pour Publie.net :
– chaque site partenaire (avec choix pour chacun de décider quelle rubrique ou partie de son site passe en mode premium, est enregistré comme livre numérique dans notre catalogue. Le décompte des accès se fait pour chaque page web consultée, nous calculons au bout de l’exercice la recette abonnement et nous la redistribuons aux auteurs selon le principe qui nous guide depuis le départ : partage égal des recettes entre l’auteur et la structure, soit dans ce cas environ 27%.
– en constituant son catalogue de web-edition, publie.net s’engage vis-à-vis de l’auteur à conférer pour chacun des ensembles web sélectionnés une mise en valeur et une diffusion que nos sites, dans leur empilement vertical (voir mon vieil article sur la fosse à bitume), ne sont pas susceptibles de leur assurer, à moins qu’on me prouve le contraire. Pas de lézard là-dessus : je sais l’importance de la réflexion sur l’accès libre. Un de mes plus vieux amis web, Philippe De Jonckheere, vient de me dire – avec la densité et l’amitié indéfectibles de nos échanges – que ce n’était pas sa culture et qu’il ne souhaitait pas participer. Pourtant, il a fallu à Philippe lui-même passer par Google pour retrouver sur son site ce bel ensemble qu’il avait consacré à la cathédrale de Bourges, et qui constituait de façon typique, parce que la proposition vaut pour photographes et musiciens, un des web-objets (le mot est d’Alain François) que nous diffuserons.
(Notes en cours que ce billet), et notamment pour suivre sur Publie-net.com qui est à la fois le catalogue web-edition et suivi réflexif partagé de l’expérience de FB.
& :
– Après le livre (TiersLivre.net) précisément en version « web-edition » qui est une sorte plus murie du classique « Accès Premium » | Ce qu’en disait Pierre Assouline (2011-11), François Bon a tourné la page et ce qu’ajoutait FB | FB, ultra-moderne éditeur (Mediapart, 2013-01).
– François Bon ? | Editio ? – Edition au sens large | La lecture n’est pas le livre | « Écrits et cultures dans l’Europe moderne » | Trace et mémoire de l’écriture | (Se) publier en ligne | Qu’est-ce que lire ? | Toile & filigrane | Supports de l’écrit | En lisant en écrivant (webOL).
– EcritOL.