Graphisme technique (6)

Seront publiés ici des bouts de thèse, laquelle est disponible en fichiers séparés via WebOL ; ces extraits doivent en donner la substance, sans l’appareil de notes : « La Matière et l’Action : Le graphisme technique comme instrument de la coordination industrielle dans le domaine de la mécanique depuis trois siècles ».

Après la conclusion générale, enfilons les écrans : d’abord le chapitre second de la partie I intitulée La fabrication en filigrane.

& :
– Reprendre le chapitre précédent intitulé
Décrire ce que l’on sait faire.
– Consulter la conclusion générale
.

 Transmettre les savoirs par les objets (I.2)
| Introduction

Se focaliser sur l’objet pour transmettre des savoir-faire

Le chapitre précédent a commencé à aborder la question de la fabrication qui est, au cours du XVIIIe, bien présente. L’objet de ce chapitre est de montrer que certains graphismes techniques, se focalisant sur un objet —défini ici comme un assemblage de pièces ou même un ensemble de machines formant une unité (que l’on précisera)—, constituent des discours sur la fabrication. Nous avons établi précédemment que des graphismes techniques du XVIIIe siècle contiennent des informations sur la fabrication. Pour autant, les différents graphismes techniques interviennent-ils directement dans l’étape de fabrication : permettent-ils à eux seuls de la guider ? Nous verrons qu’il est très difficile de répondre à cette question car le graphisme peut renvoyer à d’autres modes de coordination tels que l’oral qui tient très certainement une grande place. Quoi qu’il en soit, la fabrication est un registre présent dans les discours, les objets, les institutions : bref, elle apparaît a minima en filigrane.

Il s’agit de transmettre des savoirs et des expertises liés à la fabrication et à son organisation. Cet aspect est particulièrement vrai même lorsque les graphismes techniques ne montrent plus directement l’environnement autour de l’objet fabriqué, comme dans les planches de la Description des arts et métiers et l’Encyclopédie1. Nous présenterons notre analyse à partir des acteurs (démonstrateurs, élèves, ingénieurs), des instruments (la cotation, les lavis, les maquettes), des compétences (standardiser, enseigner, collecter, conserver, rapporter, ordonner). Nous verrons également que la fabrication d’objets ne se joue pas seulement à l’intérieur de l’atelier mais aussi dans des lieux de formation, de collecte, de conservation ou encore dans des ateliers de fournisseurs de matières premières.

Différentes approches du graphisme technique du XVIIIe

Les travaux qui nous sont contemporains semblent négliger les relations existantes au XVIIIe entre le graphisme technique et la fabrication d’objets. En général, la fabrication n’est que rarement mise en relation avec les graphismes techniques considérés. La plupart des auteurs évoquant les graphismes en couleur (les lavis) se posent la question suivante : est-ce de l’art ou de la technique ? C’est-à-dire : ces graphismes sont-ils des œuvres relevant des Beaux-Arts ou un support de communication pour la fabrication ? Reformulons les deux volets de l’alternative : sont-ce de la représentation des formes, des aspects extérieurs ou plutôt des dimensions ? En première analyse, nous pourrions dire d’une part que la cotation, les échelles, la représentation des parties intérieures des objets (via les traits en pointillés, figurant les parties cachées) sont liées à la fabrication, à la technique ; d’autre part que les couleurs, les ombres renvoient à l’esthétique.

La posture défendue dans ce chapitre est que ces aspects ne s’opposent pas toujours si catégoriquement. Dans le cas des planches de l’Encyclopédie, les personnages des planches donnent une échelle, i.e. l’ordre de grandeur des objets est implicitement défini par rapport à la taille d’un homme : les machines, les objets, les humains forment un univers commun dans lequel ces derniers sont les référents. Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que la représentation formelle est un discours sur la fabrication. Considérons également les lavis du Portefeuille Vaucanson2 et faisons l’hypothèse suivante : les différents types de graphisme technique —lavis, gravures de l’Encyclopédie entre autres— n’ont pas de forme précise préalable ; leur forme, leur signification proviennent de l’interaction d’éléments extérieurs comme les objets ou les contextes d’usage.

Certes Alain Mercier montre bien, notamment dans sa brève étude sur la cotation, que la fabrication n’est pas extérieure au contexte dans lequel évolue le graphisme technique du XVIIIe. L’optique de ce chapitre est cependant différente de la sienne : il traite plutôt d’une histoire de la représentation des formes, alors que l’ensemble de ce mémoire est une histoire de l’instrumentation de la fabrication. Les conclusions sont parfois opposées : le graphisme tel que nous l’étudions concerne dès à présent la fabrication.

En outre, à partir de la notion d’« ingénieur-artiste » empruntée notamment aux travaux d’Antoine Picon, nous parlerons de Vrégille, qui peut être considéré comme un artiste au sens qu’il partage avec nombre de peintres la maîtrise de l’aquarelle mais aussi comme un ingénieur, en ce sens qu’il traite de fabrication : il organise, il planifie, il rapporte. A son propos, nous nous demanderons s’il conçoit : quoi ? avec quoi ? pour qui ? comment ? Les questions suivantes seront les nôtres : comment la fabrication est-elle décrite ? présentée ? masquée ?

Nous avons évoqué plusieurs sortes de graphismes. Est-il possible d’en distinguer cinq types, à partir des catégories définies par Ken Baynes et Francis Pugh ?
– Le « dessin de conception » : ce que nous nommerons brouillon dans ce chapitre ;
– Le « dessin de projet » : qui est issu des bureaux de construction datant d’une période postérieure à celle qui nous occupe ici ;
– Le « dessin de fabrication » : celui qui sera décrit ultérieurement comme un ordre de fabrication ;
– Le « dessin de récolement » : réalisé après la fabrication, pour tenir compte des écarts survenus lors de celle-ci ;
– Le « dessin d’illustration technique » : pour donner à voir, pour faire de la promotion.

Pour autant, toute typologie laisse supposer qu’il est possible de séparer clairement les différentes fonctions d’un graphisme. En outre, on parle ici du XIXe siècle, lorsque la fabrication est un registre établi de toute autre manière : pour paraphraser Alain Mercier, il est encore trop tôt pour parler de graphisme comme « un dessin industriel [au sens strict] », i.e. directement lié à la production. Le premier point de ce chapitre, concerne la cotation dans l’élaboration des lavis, et s’attachera à montrer, au contraire, que la représentation des formes et les annotations textuelles se précisent progressivement et conjointement. Ce n’est pas parce que le dessin n’est pas autonome par rapport au texte —comme dans l’Encyclopédie— qu’il n’est pas lié à la fabrication.

Les auteurs précédemment cités traitent rarement de la fabrication comme d’une question centrale. Les travaux actuels sur le sujet sont encore très peu nombreux. Ken Alder, s’il ne considère le graphisme technique que de manière ponctuelle, étudie la fin de l’Ancien Régime et la période révolutionnaire (jusqu’à sa clôture par Bonaparte après le coup d’état de 1799). Il montre qu’une révolution productive avorte, mais débouche sur une révolution sociale. La première standardisation, celle de l’interchangeabilité des pièces, est une tentative abandonnée sous Napoléon, mais les acteurs qui l’ont portée sont en fait les grands gagnants de la révolution politique et sociale qui commence en 1789. Ils se placent dans les rouages d’un Etat qui voit se développer la technocratie : des personnes reconnues non pour leur fortune, non pour leur rang de naissance mais pour leurs compétences seront les moteurs de la création du Conservatoire des Arts et Métiers, de la future Ecole Polytechnique, etc. Elles ont notamment pour noms Monge, Conté, Vandermonde, Cécile, Molard.

Analyse des pratiques

C’est à partir des traces des pratiques que nous plongerons dans le contexte de la seconde moitié du XVIIIe siècle, moment de fortes mutations —avant même la Révolution française de 1789—.

Nous étudierons en particulier les graphismes du XVIIIe en couleur, les « lavis », terme qui désigne des dessins coloriés à l’aquarelle (on dit parfois lavés) auxquels nous associerons des graphismes, des croquis à l’encre ou au crayon moins soignés que nous appellerons brouillons.

L’étude de ces brouillons montrera que la cotation et les commentaires textuels sont des pratiques utilisées pour la réalisation des lavis. L’analyse d’un cas particulier permettra de démontrer qu’ils constituent des instruments d’expertise de la fabrication. Enfin, nous nous intéresserons à une institution : le Conservatoire des Arts et Métiers, créé en 1795 comme lieu où l’objet est isolé pour transmettre des savoirs sur la fabrication.

(…)

Business Models Matters (#6)

Is this Business-Models-for-Innovation ? Or innovative Business-Models ? Even innovation of (in) Business-Models ?

Rethinking Business Model for Innovation : Lessons from entrepreneurial cases is an e-book, edited by Valérie Chanal in late 2010. For teasing, copyrighting and coherent editing issues, the proposition is to release few focused excerpts. Here is the introductive part of the chapter written by Marie-Laurence Caron-Fasan, Jean-Marc Francony and Nathalie Quinette.

& :
– To download the full book for free (shortcut : from HAL-SHS, France’s academic publication platform).
–  The introduction of this chapter about e-marketing, Predictys and information web-agency  | To unfold the chapter about Sportganizer and the use of sponsoring in a Web 2.0. platform (Chanal, Giannelloni, Parent)  | To unfold the chapter about SENSEI and collaborative projects (Lavoisy, Eurich, Akselsen, Ytterstad).
–  
Business model ? (webOL).

Creating more value through
the integration of Business Models in e-marketing :
Predictys – a transformation from infomediary to integrated web-agency
| Conclusion

Online advertising, despite its recent arrival in the advertising world, is creating a revolution in the sector. The main actors in the sector didn’t get it wrong. They’ve launched takeovers, each more spectacular than the previous: taking control of the RightMedia network by Yahoo for 680 million dollars, of Aquantive by Microsoft for 6 billion dollars or the DoubleClick network (70% of online advertising in the United State) by Google for 3.1 billion dollars. The tendency of e-advertising has moved towards the regrouping of online advertising networks which implies that these networks to be able to broaden their capacity to follow and collect information on Internet users (Peyrat, 2009).

Online advertising has traditionally been divided into seven categories: the “search” (purchase of key words), the display (publicity banners), the address data bases (selling of e-mail addresses), the affiliation (presence of a marketing site on one or several screens of affiliated sites), the price comparators, e-mailing and the mobile phones.

It’s the e-mailing activity that Predictys chose to enter the market in 2007. Initially the company decided to limit its activity to the French market, positioning itself as an editor.

This chapter explains how Predictys has developed since 2007 up until today and how the company found an original position on this market, already saturated and dominated by a number of large actors. We’ll explain the two main development phases of the company: the first over which the company adopted the position of a traditional actor in the online advertising market, and the second where Predictys attempted to differentiate its services from those of its competitors through producing more detailed knowledge of Internet users and their behaviour.

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Graphisme technique (5)

Seront publiés ici des bouts de thèse, laquelle est disponible en fichiers séparés via WebOL ; ces extraits doivent en donner la substance, sans l’appareil de notes : « La Matière et l’Action : Le graphisme technique comme instrument de la coordination industrielle dans le domaine de la mécanique depuis trois siècles ».

Après la conclusion générale, enfilons les écrans : d’abord le chapitre premier de la partie I intitulée La fabrication en filigrane.

& :
– Consulter la conclusion générale
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 Décrire ce que l’on sait faire (I.1)
| Introduction

De la diffusion graphique du savoir productif

Ce premier chapitre présente une situation particulière d’usage du graphisme technique : la diffusion de l’information de nature technique, non pas au sein d’un atelier ou d’une entreprise mais entre régions, entre couches de la population, au sein d’un pays —la France—, et même au-delà de ses frontières. Cette information présente ici un caractère technique en tant qu’elle met en jeu des acteurs, des savoirs et des instruments.

Nous nous efforcerons de décrire les interactions entre ces trois pôles analytiques1 pour saisir ce qu’est cette première forme de graphisme technique. L’étude se situe dans la période souvent qualifiée d’« Age des Lumières », correspondant approximativement au règne de Louis XV2. Nous verrons en fait qu’il faut remonter au cours du règne de Louis XIV, lors de la dernière décennie du XVIIe siècle3. Nous aborderons cette période des Lumières sous l’angle de l’histoire de la coordination technique4. Nous nous affranchirons ainsi de certaines explications faisant appel à l’air du temps, à l’apparition d’une prise de conscience politique ou philosophique favorable à la diffusion de l’information.

Durant la période de la fin du XVIIe siècle à la seconde moitié du XVIIIe siècle se développe la diffusion de présentations des arts et métiers dans des publications exposant un mélange de textes et de dessins qui renvoient des uns aux autres. Pourquoi sont diffusées de telles présentations des activités techniques et industrielles ? Qui concourt à cette entreprise ? Par quels types de représentations sont mises en scène les activités productives ? C’est ce que nous verrons dans ce chapitre premier consacré aux modes de description des activités de transformation de la matière, regroupées sous les termes d’« artisanat » ou d’« industrie ».

Nous montrerons en quoi la forme particulière du graphisme technique est de décrire ce que l’on sait faire plutôt que ce l’on fait effectivement. En d’autres termes, cette utilisation de la description au cœur du graphisme technique porte moins sur ce qui est effectivement fabriqué que sur ce que l’on pense savoir faire.

De l’Encyclopédie à la question des savoirs

Considérons qu’il ne faille pas isoler l’Encyclopédie d’autres mouvements de description des arts et métiers, notamment le projet développé sous l’égide de l’Académie royale des sciences dont le titre est proche : la Description des arts et métiers5. Nous analyserons tout d’abord le projet et la construction de l’Encyclopédie : le contexte de son émergence, la question des arts mécaniques et son destin éditorial. Nous nous intéresserons ensuite à ce mouvement, plus général, qui consiste à décrire les métiers. Ce sera l’occasion de nous interroger par là même sur la nature de la description, sur la notion de métier et sur le recours respectif à l’image et au texte. C’est alors que nous développerons le nœud central du chapitre : la description des savoirs.

D’une manière générale, les sources étudiées dans ce chapitre montreront maints acteurs originaux et indissociables. Cela est radicalement différent des distinctions souvent établies entre les « artistes » (terme qui sera, à l’instar de la terminologie de l’époque, employé désormais dans ce mémoire pour ouvriers, techniciens, hommes de l’art, etc.) d’un côté, et le Diderot des Lumières de l’autre. Le mouvement de description des savoirs sera ainsi replongé dans le contexte de l’époque, de ses acteurs, de ses pratiques et de quelques-uns de ses instruments.

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Business Models Matters (#5)

Is this Business-Models-for-Innovation ? Or innovative Business-Models ? Even innovation of (in) Business-Models ?

Rethinking Business Model for Innovation : Lessons from entrepreneurial cases is an e-book, edited by Valérie Chanal in late 2010. For teasing, copyrighting and coherent editing issues, the proposition is to release few focused excerpts. Here is the introductive part of the chapter written by Marie-Laurence Caron-Fasan, Jean-Marc Francony and Nathalie Quinette.

& :
– To download the full book for free (shortcut : from HAL-SHS, France’s academic publication platform).
–  To unfold the chapter about Sportganizer and the use of sponsoring in a Web 2.0. platform (Chanal, Giannelloni, Parent)  | To unfold the chapter about SENSEI and collaborative projects (Lavoisy, Eurich, Akselsen, Ytterstad).
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Business model ? (webOL).

Creatin g more value th rough
the integration of Business Models in e-marketing :
Predictys – a transformation from infomediary to integrated web-agency
| Introduction

Online advertising, despite its recent arrival in the advertising world, is creating a revolution in the sector. The main actors in the sector didn’t get it wrong. They’ve launched takeovers, each more spectacular than the previous: taking control of the RightMedia network by Yahoo for 680 million dollars, of Aquantive by Microsoft for 6 billion dollars or the DoubleClick network (70% of online advertising in the United State) by Google for 3.1 billion dollars. The tendency of e-advertising has moved towards the regrouping of online advertising networks which implies that these networks to be able to broaden their capacity to follow and collect information on Internet users (Peyrat, 2009).

Online advertising has traditionally been divided into seven categories: the “search” (purchase of key words), the display (publicity banners), the address data bases (selling of e-mail addresses), the affiliation (presence of a marketing site on one or several screens of affiliated sites), the price comparators, e-mailing and the mobile phones.

It’s the e-mailing activity that Predictys chose to enter the market in 2007. Initially the company decided to limit its activity to the French market, positioning itself as an editor.

This chapter explains how Predictys has developed since 2007 up until today and how the company found an original position on this market, already saturated and dominated by a number of large actors. We’ll explain the two main development phases of the company: the first over which the company adopted the position of a traditional actor in the online advertising market, and the second where Predictys attempted to differentiate its services from those of its competitors through producing more detailed knowledge of Internet users and their behaviour.

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Business Models Matters (#4)

Is this Business-Models-for-Innovation ? Or innovative Business-Models ? Even innovation of (in) Business-Models ?

Rethinking Business Model for Innovation : Lessons from entrepreneurial cases is an e-book, edited by Valérie Chanal in late 2010. For teasing, copyrighting and coherent editing issues, the proposition is to release few focused excerpts. Here is the conclusive part of the chapter written by Valérie Chanal, Jean-Luc Giannelloni & Romain Parent.

& :
– To download the full book for free (shortcut : from HAL-SHS, France’s academic publication platform).
The introduction of this chapter | To unfold the chapter about SENSEI and collaborative projects (Lavoisy, Eurich, Akselsen, Ytterstad).
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Business model ? (webOL).

Building a profitable Business
Model where clients don’t want to pay :
Sportganizer and the use of sponsoring in a Web 2.0. platform
| Conclusion

The Sportganizer.com case highlights all the difficulties involved in building a profitable economic model for Web 2.0 platforms in a two-sided market. These platforms, whose vocation is to facilitate the “virtual meeting” of diverse economic or social actors, often face a lack of financial resources of these actors, particularly when they work in associations where volunteer work is a rule rather than an exception. The managers of these platforms therefore have to formulate innovative value propositions in order to attract the actors of the paying side of the market.

On this point, the Sportganizer case provides a number of useful lessons. Firstly it’has been shown that sponsoring can be better adapted to financing Web 2.0 platforms than the more generally used advertising approach. There is a difference in the nature of advertising, perceived as being intrusive and sponsoring, anchored into the reality and the sociocultural dynamics of the subsidised entity. From this point of view, the credibility of the sponsor is much higher than that of the advertiser.

Then there’s the effect of scale which allows sponsoring to be effective at different levels of investment. Sponsoring on a world scale (ex. Adidas, Emirates or Sony in the 2010 football world cup) produces returns on another scale to those that can be expected at a local level (e.g. CKT and the support provided to local amateur cycling clubs4) though they are of the same nature. Sportganizer can therefore attract local sponsors as well as national ones and provide them with substantially the same benefits. Sponsorship is, at last, a vector of positive cross-network effects.

It has been demonstrated that the increasing number of users on the subsidized side (sports, clubs …) benefits the sponsors whose visibility is enhanced. The latter improve their image and benefit from transfer mechanisms mentioned above (provided they are congruent with the sport supported). More generally, their interactions with users who play sports are more numerous and, potentially, more intense and richer, which should enable them to develop new more useful forms of interaction.

On the other hand the presence of publicity banners can result in negative crossed effects: the more advertisers there are (hence the more adverts) the lower the service value becomes for the audience. Sponsorship limits, or even cancels out, this effect as it doesn’t produce the same phenomena of rejection by the users. Also, it may even lead to a positive cross effect, on the condition that a high level of visibility is maintained (which implies limiting the number of sponsors). Indeed, the presence of sponsors, as opposed to pure advertisers, can provide some value to the audience, which is both symbolic (through the sponsor’s positive image transfer) and economic (providing a free access to a value added service and other advantages such as free trials of products).

In addition, sponsorship can be a springboard for new value propositions, which involve Internet users more. Co-innovation is a particularly attractive idea, and could be a source of value to potential sponsors. The innovation potential of the virtual community made up of the users could indeed be exploited by companies who don’t have their own community of consumers, where their innovation project is close to the centres of interest of the users. In the Sportganizer case, once the two-sides of the market are “on board”, it will be possible to improve the positive
effects of the network by considering the sportsmen and women as sources of potential innovation for designers and manufacturers of sports equipment, for example through the use of virtual tool kits (Von Hippel, 2001). This role has already been demonstrated by a number of sports communities (Franke and Shah, 2003).

Thirdly, and finally, the characteristics of sponsorship make it a financing model (therefore a source of value), which appears promising for all Web 2.0 platforms, over and above the Sportganizer case. As has been stated, sponsoring does not convey the negative image of advertising, whose perceived intrusiveness has been measured in many sectors other than sport (Cho and Cheon, 2004). Whatever the area of activity, it allows the platform to develop and provide a service to its users, which the latter value. More generally, as sponsoring is appreciated by users, as opposed to advertising, the platform manager can bring on board actors from both sides simultaneously. The risk of generating positive crossed-network effects in one direction and negative ones the other are therefore low. For this, the congruence between the sponsor and the object of the platform considered appears essential and allows the sponsor to set up a strategy to create value through related services (diagnosis, free trials, buying online …)  much more easily and effectively. These new Web 2.0 platforms, through their capacity to improve the quality of relationships between advertisers and customers, can therefore invent new types of Business Models whose value emerges through the interactions generated between the two sides of the market.

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Business Models Matters (#3)

Is this Business-Models-for-Innovation ? Or innovative Business-Models ? Even innovation of (in) Business-Models ?

Rethinking Business Model for Innovation : Lessons from entrepreneurial cases is an e-book, edited by Valérie Chanal in late 2010. For teasing, copyrighting and coherent editing issues, the proposition is to release few focused excerpts. Here is the introductive part of the chapter written by Valérie Chanal, Jean-Luc Giannelloni & Romain Parent.

& :
– To download the full book for free (shortcut : from HAL-SHS, France’s academic publication platform).
– To unfold the chapter about SENSEI and collaborative projects (Lavoisy, Eurich, Akselsen, Ytterstad).
–  
Business model ? (webOL).

Building a profitable Business
Model where clients don’t want to pay :
Sportganizer and the use of sponsoring in a Web 2.0. platform
| Introduction

Websites for the general public of the so called “Web 2.0” or “social network” type such as YouTube, Facebook and Flickr are characterized by the fact that users can deposit and edit content and, in doing so, contribute to the value of the service they use (Tapscott and Williams, 2007). Insofar as it’s the users who create and develop much of the content, these services have mostly been developed on a free basis. This raises the question of financing and the Business Model of these platforms providing free services.

Web 2.0 sites tend to use the same economic logic as the free press i.e. they are financed essentially through advertising. The fact that they are provided for free and have large audiences of people with common interests brings a large qualified audience for advertisers. In addition IT tools allow Internet users’ activities to be traced along with their clicking behaviour and centres of interest. This is one of the main explanations for the considerably higher growth rate of Internet advertising in comparison with advertising through traditional media.

Despite this, use of the Internet advertising as the sole means of financing faces criticism, both from advertisers who question the cost-effectiveness of banners and sponsored links, and users who develop resistance to these messages which are often perceived as being intrusive. Given these limitations, are there any alternative methods other than advertising to finance free, or almost free, web services?

The objective of this chapter is to reply to this question by showing how sponsoring can be an effective alternative to advertising. Sponsoring is a form of association by which an organization makes funds available to an entity involved in a socio-cultural activity in order to reach communication goals (Walliser, 2006). Sponsoring is based on the existence of the entity being financed. For example the combination of the BNP bank and the Roland Garros tennis tournament is possible because the latter exists. Also, representations generated by the event (values, beliefs …) are what the sponsor aims to capitalize on. On the other hand, the sponsored entity (and its message) especially when it concerns an event, often couldn’t exist without the sponsor’s support. On this level, there is therefore a real symbiosis, almost in the biological sense, between the sponsor and the entity being financed.

The encounter between the “message” and the audience is also less passive than advertising and the sponsor benefits from the positive image associated with the entity being supported through a transfer phenomenon.

The value of sponsorship in this context will be analysed through the presentation of the Sportganizer platform. Sportganizer’s business is to provide tools to facilitate the organization of those participating in sports events i.e. typically helping a trainer prepare a team for a trip to a match or competition. Firstly we’ll present the platform and show what a two-sided platform consists of and in what way financing this type of Business Model is a problem. Secondly, the differences between advertising and sponsorship will be shown and we’ll explain how Sportganizer uses sponsorship. Finally we’ll conclude on how sponsorship appears to be better adapted for this type of platform than advertising and how it could be developed to provide new value proposals.

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Graphisme technique (4)

Seront publiés ici des bouts de thèse, laquelle est disponible en fichiers séparés via WebOL ; ces extraits doivent en donner la substance, sans l’appareil de notes : « La Matière et l’Action : Le graphisme technique comme instrument de la coordination industrielle dans le domaine de la mécanique depuis trois siècles ».

La conclusion est souvent la première chose à attraper dans une oeuvre non-fictionnelle ; poursuivons ainsi.

& :
– Conclusion – 1. Comment naît la conception.
– Conclusion – 2. La nouveauté en question de la CAO.
– Conclusion – 3. Nous n’avons pas parlé de coopération.

 La pratique de la CAO impose-t-elle une rupture radicale ?
| Conclusion – 4. Une ultime formulation

Aurions-nous été plus ethnologues, ce mémoire aurait plus insisté encore sur la construction même des connaissances exposées, il se serait montré plus réflexif, il m’aurait mis plus encore en situation, dans une recherche-en-train-de-se-faire ou une recherche-en-action. La reconstruction didactique qui est le propre d’une recherche —sous la forme, ici, d’un mémoire de thèse— ne peut faire abstraction des moments d’enthousiasme, de joie et de fascination lorsqu’il a fallu traquer le bruissement d’humanité dans les ordinateurs, les plans et les tiroirs des bureaux d’études. Pour autant, nous avons bien suggéré l’odeur des vieux plans un peu gras, les poussières des réserves emplies d’objets intermédiaires en hibernation, les stigmates du temps scrutés au travers d’une loupe, les narrations volubiles d’anciens concepteurs revivant leurs pratiques par le truchement des objets ou les ronronnements des stations de travail.

Finalement, au fil des sept chapitres, nous n’aurons rien tenté d’autre que de comprendre un peu mieux le monde et d’écrire des choses que je n’avais pas vraiment lues ailleurs, en profitant de la mise à l’épreuve sans pareille que constitue la confrontation aux élèves et collègues.

Pourquoi ne pas l’écrire explicitement ? Derrière l’architecture conceptuelle d’une « ingénierie de la fabrication », d’une « instrumentation de l’action collective » et d’une « histoire sociotechnique », il y a aussi cette fascination de sentir, dans les frémissements de l’Histoire, que, comme l’ogre de la légende, là est notre gibier où nous sentons la chair fraîche des humains.

Tel est, d’une manière ou d’une autre, l’écho que nous (vous lecteur et moi-même) aurons essayé de renvoyer à l’aphorisme de Gilbert Simondon, qui a servi d’incipit à ce mémoire. Telle sera également la dernière manière de formuler la posture de ce mémoire :

« l’opposition dressée entre la culture et la technique, entre l’homme et la machine, est fausse et sans fondement ; elle ne recouvre qu’ignorance et ressentiment. Elle masque derrière un humanisme facile une réalité riche en efforts humains et en forces naturelles, et qui constitue le monde des objets techniques, médiateurs entre la nature et l’homme.  »

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Graphisme technique (3)

Seront publiés ici des bouts de thèse, laquelle est disponible en fichiers séparés via WebOL ; ces extraits doivent en donner la substance, sans l’appareil de notes : « La Matière et l’Action : Le graphisme technique comme instrument de la coordination industrielle dans le domaine de la mécanique depuis trois siècles ».

La conclusion est souvent la première chose à attraper dans une oeuvre non-fictionnelle ; poursuivons ainsi.

& :
– Conclusion – 1. Comment naît la conception.
– Conclusion – 2. La nouveauté en question de la CAO.

 La pratique de la CAO impose-t-elle une rupture radicale ?
| Conclusion – 3. Nous n’avons pas parlé de coopération

La coopération n’est pas une notion que nous avons utilisée. D’une certaine manière, la coopération —le fait de faire ensemble— est plus vieille que la coordination, liée à la division du travail (pour coordonner, il faut deux entités qui se partagent une partie du travail). Telle est notre approche de la révolution industrielle : ce qui est en jeu, n’est pas l’apparition de la fabrication à grand volume (la construction navale n’en est pas une, par exemple) ni même la fabrication mécanisée (il existe des machines autrement plus vieilles : le moulin à vent, etc.) mais bien le fait que celui qui conçoit n’est plus celui qui fabrique. L’industrie, dans notre optique, n’apparaît pas à un moment précis mais, selon les domaines d’activité, lorsque que la fabrication ne se suffit plus à elle-même, lorsqu’il faut inventer des formes d’échanges, donc des objets intermédiaires. La coordination peut se définir, in fine, comme une mise en commun pour construire quelque chose (une conception, par exemple), à partir d’éléments épars (savoirs, instruments, acteurs). La coopération, elle, ne se réduit pas forcément à l’ajustement mutuel de Mintzberg : il s’agit plutôt d’une confrontation autour d’un objet, d’un projet commun ; ce que permet le graphisme technique.

En somme, la coordination explicitée, mise en avant, investie dans des instruments et immergée dans des modes d’organisations particuliers (groupes projets, par exemple), mise en forme dirons-nous au sens d’« investissement de forme » de Thévenot, ressemble à ce que Jeantet évoque sous le terme de coopération. Quoi qu’il en soit, la coopération est une forme de coordination : la coopération n’est pas nouvelle —c’est la différence majeure avec de Terssac et al.— mais elle est regardée autrement. Bien plus, aucun des éléments que nous tentons ici de décrire n’est nouveau : cependant leur combinaison, ainsi que la suprématie de certains d’entre eux (comme la gestion technique), le sont.

Considérons Taylor, figure majeure d’une approche prescriptive dans laquelle il n’y a pas de place pour la coopération —inutile—. De nombreux études soulignent qu’il y a forcément des adaptations, des traductions locales : nous dirons, nous, que le système taylorien-fordien ne fonctionne pas parce qu’il évacue les questions de coopération, d’ajustements, mais parce que niées dans la théorie, elles réapparaissent dans la pénombre des pratiques.

Au final, nous serions prétentieux de répondre de manière définitive à la question liminaire : sommes-nous en train de changer de paradigme industriel ? A la place du terme « rationalisation de la conception », selon Sardas, nous avons préféré, dans la partie III, celui d’« explicitation de la coordination » pour deux raisons : la première est que nous préférons ne pas employer le terme de rationalité par simple analogie à « rationalisation de la fabrication » car, si nous suivons Piore, qu’il y a probablement un changement dans la nature même de rationalité ; la seconde est que notre objet n’est pas la conception, mais les relations incessantes entre la conception et la fabrication (i.e. la coordination industrielle, pour nous).

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Graphisme technique (2)

Seront publiés ici des bouts de thèse, laquelle est disponible en fichiers séparés via WebOL ; ces extraits doivent en donner la substance, sans l’appareil de notes : « La Matière et l’Action : Le graphisme technique comme instrument de la coordination industrielle dans le domaine de la mécanique depuis trois siècles ».

La conclusion est souvent la première chose à attraper dans une oeuvre non-fictionnelle ; poursuivons ainsi.

& :
– Conclusion – 1. Comment naît la conception
.

 La pratique de la CAO impose-t-elle une rupture radicale ?
| Conclusion – 2.
La nouveauté en question de la CAO

Les exemples de passage à la CAO que nous avons abordés ne semblent pas correspondre à une rupture totale avec le passé, ni à une simple continuité avec les pratiques en cours. Dans les diverses observations que nous avons rapportées, c’est plutôt la coexistence d’instruments variés qui ressort. Nous avons établi dans la partie III qu’il est réducteur de ne voir dans la CAO qu’un instrument permettant de travailler en « 3D ». Tout d’abord, le graphisme en deux dimensions, parfois appelé « plan », est toujours la seule référence contractuelle légale, entre un donneur d’ordres et un sous-traitant par exemple : ils conservent parfois une place importante dans l’activité de conception (comme par exemple chez Creusot-Loire Industries). Les instruments de CAO doivent permettre aux concepteurs, si l’on écoute leurs doléances, de prendre en compte des informations non géométriques, traitant de la manière de fabriquer (par exemple les points de départ d’usinage).

Des études sont encore à faire sur la matérialité du développement de ce que l’on nomme sommairement la CAO (i.e. des ordinateurs, écrans, souris, imprimantes, etc.). Quoi qu’il en soit, nous avons souligné que c’est le versant gestion technique qui complète la visualisation, la fabrication et le calcul. L’histoire de la CAO nous aura appris qu’il faut déplacer le point de vue exprimé par l’adage dans le milieu des concepteurs d’instruments de conception : « il faut que la conception tienne compte —intègre— la fabrication ». Verrouiller les solutions trop tôt, figer les options et créer ainsi des irréversibilités risquent de réduire la CAO uniquement à une logique géométrique et de calcul. La notion de prescription dans la partie II nous a été utile pour suggérer ; au contraire, que la coordination entre la conception et la fabrication ne peut se faire que s’il se crée suffisamment de marges de manœuvre. Nous faisons l’hypothèse qu’ici aussi, l’enjeu est de ne pas être trop directif.

Finalement, les différents cas que nous avons exposés dans la partie III (genèses d’OI3C3, de CATIA, d’EUCLID, apparition de la CAO au CERN, conservation de plans du début du siècle chez Creusot-Loire Industries) tendent à montrer la manière de définir les nouveaux instruments, de synthétiser et cristalliser des points de vue particuliers, de configurer les différents pôles du tripode analytique (acteurs, instruments, savoirs). Ce qui semble être en jeu est l’explicitation des méthodes. L’intégration produit-process (i.e. concevoir en même temps l’objet et la manière de le réaliser) était déjà présente dans les graphismes techniques sous les formes antérieures ; la prise en compte de la fabrication ne date pas de l’émergence de la CAO. En revanche, des moyens financiers, de nouveaux acteurs apparaissent dont les missions sont d’expliciter des formes de coordination, par la création d’un nouvel instrument par exemple.

En définitive, nous pouvons affirmer que le développement de la CAO n’est pas celui d’un rapprochement sans précédent entre la conception et la fabrication : en fait, la CAO n’est pas plus intégrative que les précédents avatars du graphisme technique. Pour autant, ce n’est peut-être que le point de départ, dans notre optique, d’une étude sur ce qui fait réellement la nouveauté de la CAO. C’est là que notre thèse est plus exploratoire. Nous avons surtout voulu poser les termes du débat à l’aide d’une assertion méthodologique : si la CAO est bien consubstantiellement liée au calcul, à la fabrication et à la visualisation, les possibilités mais aussi les contraintes en terme de gestion de l’information sont tout aussi importantes pour tenter de comprendre les nouvelles situations de coordination, décrites de manière moins complètes que dans les parties précédentes. Il nous aura fallu un détour par une étude de cas5 (qui a pu paraître légèrement décalé par rapport à notre propos sur le graphisme technique) pour permettre de caractériser la CAO sous les quatre aspects précédents.

(…)

Business Models Matters (#2)

Is this Business-Models-for-Innovation ? Or innovative Business-Models ? Even innovation of (in) Business-Models ?

Rethinking Business Model for Innovation : Lessons from entrepreneurial cases is an e-book, edited by Valérie Chanal in late 2010. For teasing, copyrighting and coherent editing issues, the proposition is to release few focused excerpts. Here is the conclusive part of the chapter written by Olivier Lavoisy, Markus Eurich, Sigmund Akselsen and Pål Ytterstad.

& :
– To download the full book for free (shortcut : from HAL-SHS, France’s academic publication platform).
The introduction of the chapter | Business model ? (webOL).

Ecosystem modelling to imagine the future of business within R&D partnerships :
The SENSEI European consortium, building the “Future Internet”
| Conclusion

The Business Role Reference Model appears as a value chain (see box #2) with the “broker” in the pivotal role. From top to bottom where the users are to be found, each step adds new value from data to information to service. According to Gambardella (2010), this is the case for “general-purpose technologies ” for which innovative firms gain all the more by capturing value via the multiplication of applications. This is exactly what is aimed at using the concept of “horizontalisation” in the SENSEI project.

The full Business Model Framework is an up-to-date multi-staged process, which is relevant for other collective innovation projects, notably as no technological prerequisites are required:

    – The first step involves selection and enhancement of scenarios. The selection of scenario is based on a set of criteria that are key to the SENSEI innovations. This provides a first level of formalization: the scenario portfolio along with the detailed characterization of roles. Even at this early stage the business perspective is already taken into account.
    – The second step involves describing the different parts or scenes of each selected scenario. This is done to identify actors and roles, values and rewards. The various ecosystem descriptions are detailed for each particular scene to include the detail of the associated roles attributes and relationships.
    – The final step of developing the business framework is to perform an analysis and synthesis of the different value systems. This is done by identifying patterns and commonalities within the system.

The outcome is a merged reference model, called the BRRM (Business Role Reference Model). This framework is quite an abstract tool, but linked to very operational agendas from a large panel of stakeholders. A project like SENSEI gathers representatives of small and big companies along with several R&D institutions. The involvement of industrial stakeholders is at the core of this kind of project. They were present at all stages of the process.

Knowing about the roles in the environment of the Future Internet (sometimes called the “Real World Internet”), a stakeholder could find constellation mapping a powerful tool to provide the first insights on the business aspects of their project by concentrating on the core components of a Business Model, namely: the business partners to interact with, the overall business network, the revenue generation mechanisms, the revenue flows, and the value propositions. This is why constellation mapping is also a key element:

    – zooming-in on a business role, it provides clues for the Business Models of each organization,
    – zooming-out it gives the overall picture, which is necessary to understand the ecosystem and to prepare for changes and rivalries.

As explained, the method proceeds by a double movement going from particular (detail) to general (global) and from general to particular. Initially, scenarios are required to assist in understanding, in the definition of scenarios and in the identification of key issues. Next, a more abstract phase of work is carried out in order to create a generic (global) model of the ecosystem which can be applied to different contexts. This model is developed with the aim of assisting the various economic actors in the project in the development of value propositions from the technology being analysed. For us, this approach and the abstract-model of the ecosystem have the advantage of favouring the collaboration between different economic actors (in some cases competitors) engaged in collaborative R & D and working on strategic issues. They can work on the project, move forward together and define the structure of the ecosystem without having to reveal (or compromise) their individual strategic intentions