Vaucanson

Il était né voici 300 ans l’année dernière, méconnu il reste pour avoir développé des robots mécaniques, inventé le principe de la carte perforée (reprise ensuite par Jacquard), avoir collecté des machines et ainsi rassemblé une partie de ce qui deviendra dans les années 1790 la collection du Conservatoire des Arts et Métiers.

– Une exposition au Musée Dauphinois de Grenoble à compter d’avril 2010.
– Plusieurs colloques en 2009.
– Une publication au PUG en avril 2010.
– L’importance des objets pour le représentation mécanique, dans le seconde chapitre de la première partie (PDF) d’une thèse sur l’histoire du graphisme technique (Lavoisy/Net).
Ajout – La conférence de Bruno Jacomy (Musée des Confluences, Lyon) lors du colloque au Musée Dauphinois de Grenoble.

2 ouvrages

Faisons écho à deux publications relavant du patrimoine industriel et économique, dont (Web)OL fut naguère le maître d’œuvre en chef :

– Pour la Caisse d’épargne des Alpes (tout récemment devenue Caisse d’épargne Rhône Alpes, après la fusion avec celle de Lyon), l’ouvrage sous-titré De l’abeille à l’écureuil.
Comme le dit le blog de la revue  »L’Alpe » , la première Caisse d’épargne et de prévoyance de la région alpine est créée en 1834 à Grenoble. Ce livre retrace la longue histoire d’une institution qui se démarque des autres banques dès ses origines en considérant les clients les plus défavorisés. En évitant les clichés trop faciles (notamment autour du fameux livret A), cet ouvrage est exemplaire. Il narre une saga passionnante qui insiste sur ceux qui ont fait et font encore la Caisse d’épargne, bénéficiant d’une documentation particulièrement riche, notamment en termes d’iconographie.

– Pour l’École Française de Papeterie et des industries Graphiques (EFPG), leur ouvrage du centenaire sous-titré La fibre de l’innovation.
Comme l’annonce le site de l’École, créer une école d’ingénieurs papetiers, était-ce bien raisonnable ? L’était-ce plus qu’une école du verre, de l’acier, ou du ciment ? S’il s’agissait de former des cadres techniques de haut niveau pour faire fonctionner des machines à papier et faire tourner les usines, n’avions-nous pas, sortant de nos écoles, qu’elles soient Centrale ou les Arts et Métiers, des ingénieurs parfaitement compétents ? Qu’est-ce que le papier pour mériter une telle attention et un tel investissement ? En d’autres termes, 1907-2007 : les 100 ans de l’École Française de Papeterie et des Industries Graphiques (EFPG) seront célébrés le 15 juin prochain, à Grenoble. Une belle occasion de dresser le bilan d’un siècle d’histoire, d’enseignement, de recherche et d’innovations. L’occasion également de parler des défis actuels et à venir, et de jeter les bases des futures évolutions de l’école.

Technology and Culture

SHOT is the Society for the History of Technology. It publishes the outstanding journal called Technology and Culture, where the motto of Gilbert Simondon is best illustrated :

« L’opposition dressée entre la culture et la technique, entre l’homme et la machine, est fausse et sans fondement ; elle ne recouvre qu’ignorance et ressentiment. Elle masque derrière un humanisme facile une réalité riche en efforts humains et en forces naturelles, et qui constitue le monde des objets techniques, médiateurs entre la nature et l’homme. »

Gilbert Simondon, Du mode d’existence des objets techniques,
Aubier, 1989 [1ère Ed. 1959], p.9