Son décès n’aura pas eu le même retentissement en France que celui de Julien Gracq. Que cela soit compréhensible n’empêche personne de rendre hommage à un géant estonien de la littérature.
L’œil du grand Tout et Le départ du professeur Martens, par exemple, sont deux chefs-d’oeuvre à la densité de laquelle le lecteur risque de ne jamais se remettre. Ces romans n’ont d’historique que le prétexte de jouer avec le temps, augmentant les possibles. Ils ont cette force de faire perdre le sens de la réalité au lecteur. Quelle est la part de la fiction, de réalisme même parfois tant le soupçon de fantastique n’est jamais complètement levé ? N’est-ce pas, se demande-t’on au fil des pages, l’Estonie du sombre XXe siècle mais cachée dans des âges plus anciens ?
– JK @Litterature-estonienne.com.
– JK @EstLit (Estonian Literature Information Centre or Eesti Kirjanduse Teabekeskus).
– JK @vm.ee (Ministry of Foreign Affairs, Estonia).
– Révérences nécrologiques : The Guardian, The Independent, AP@IHT, Le Monde, Der Spiegel.