Peteris Vasks

Qu’est-ce qu’un chef d’oeuvre ? L’antithèse d’un cortège de clichés : sachez que la musique contemporaine peut être mélodique et dissonante, douce et tendue dans l’écheveau de sons à enrouler des timbres que ne peut oublier le tympan.

Le concerto pour violon de Pēteris Vasks, Tala Gaisma (Lumière lointaine, ici chez YouTube), habite la salle s’il y a du calme autour de vous pour la recevoir. Puis vous écoutez Dona nobis pacem et simplement vous vous taisez car les voix vous saisissent (l’original dure environ un quart d’heure, l’oeuvre datant de 1996). Puis vous ne pouvez quittez l’oreille de son concerto pour cor anglais et de ses quatuors à cordes. Si vous êtes tolérant pour la qualité du son, ces deux extraits sont plus riches encore que le précédent avec choeur : mouvement premier par un violoncelle solo (5 minutes), mouvement second par le même violoncelle avec voix intermittente (8 minutes).

De la musique tout simplement sans -isme, sont les chefs-d’oeuvre : comme Stravinsky-de-feu, comme Dutilleux-le-lumineux, comme Messiaen-l’oiseleur au XXe siècle ; tels Schubert au XIXe siècle et Mahler à la jointure des deux.

& :
Pēteris Vasks (@music.lv).
Musique & Lettonie (@EcritOL) | Musique ! (@WebOL).

EditClin de Clic à TB, qui voudrait découvrir des billets enfouis dans les dédales de MusicOL pour n’en citer qu’un ; celui-ci (2009-05-16) remonte de 4 ans au bénéfice d’une actualisation, cher Violoncelliste.

2 réflexions sur “Peteris Vasks

  1. Théophile dit :

    Eh bien ! En voila, une surprise ! comme quoi, Le terme « contemporain » ne devrait pas s’accrocher à une époque, mais à un style. Et beaucoup de compositeur comma Vasks sont là pour nous rappeler que la musique qui est créée à nos heures n’est pas que ces immondices incompréhensibles et barbares que certains mettent au monde sous le nom de « musique ». Sans être aussi extrême, je pense que c’est par eux que la musique dite chez nous occidentaux « savante » se transmettra, et tiendra tête à l’envahissante musique de film. Elle a le don et la richesse d’être un tout par elle-même, et ne servant qu’elle-même, sans devoir être attachée à une image pour être connue ou retenue.

    Je souhaite à ce compositeur d’être découvert plus en avant, car il le mérite !

  2. WebOL dit :

    @T (Cellophile) :

    je ne suis pas du tout convaincu que la musique disons ? savante doive se cantonner à accompagner, même brillamment, des films. Pensons à Henri Dutilleux, Arvo Pärt, John Rutter même, Michel Alleysson pour clin de clic. Demain pas plus qu’hier, les autres formes d’expression n’interdiraient pas la musique non accompagnante : le cinéma a déjà plus d’un siècle sans parler même de l’opéra ou du ballet.

    Bref, toute musique est du jour, interprétée ou écrite.

    A suivre à propos de Richard Dubugnon !

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